Les archives des Ballets occitans de Toulouse documentent une période et une action pionnière dans le mouvement de renouveau folk occitan des années 1960-1970.
Les Ballets occitans de Toulouse sont une compagnie de spectacle vivant créée en 1962 par Françoise Dague. La compagnie a joué un rôle majeur pour le renouveau culturel occitan, en particulier en matière de musiques et danses dites traditionnelles ou populaires en Languedoc et Gascogne.
En savoir + sur Les Ballets occitans de Toulouse : lire l'article Les Ballets occitans de Toulouse dans l'Enciclopèdia.
Le fonds des Ballets occitans de Toulouse reflète la double activité de la compagnie, qui joua un rôle pionnier dans le mouvement de renouveau culturel occitan des années 1960-1970. Créés en 1962 par Françoise Dague et dissous en 1985, les Ballets occitans eurent une double activité pour la sauvegarde et la transmission du patrimoine chanté et dansé occitan : d’une part une activité de collectage via des enquêtes orales, d’autre part une activité de création et de diffusion de spectacles vivants interprétant les expressions et répertoires populaires occitans.
Le fonds comprend deux corpus d’enquêtes et documents :
Le fonds du Conservatoire occitan conserve également un ensemble d’enregistrements des activités et des créations des Ballets occitans réalisés par le Conservatoire.
Le fonds des Ballets occitans est inventorié et indexé au sein du portail documentaire du COMDT.
Voir le fonds des Ballets occitans sur le portail documentaire du COMDT.
Lis ami de la lengo d'o (Los amics de la lenga d'òc) es una associacion creada en 1920 par los membres de la Société des félibres de Paris (Societat dels felibres de París). Dirèctament afiliada al felibritge, perseguís lo trabalh de l'associacion provençala dins la capitala francesa encara uèi.
Entre 1938 e 1972, son secretari general, Rogièr Roux (1902-1972), originari de Cauviçon dins Gard, va redigir una granda part dels procès verbals de l'associacion mas tanben amassar una importanta colleccion de documents ligats a l'activitat literària occitana parisenca amb l'ajuda d'autres membres gardencs de l'associacion coma Ivan Gaussen (1896-1978), Nicolau Lasserre (1862-1947) o Andriu Chamson (1900-1983) qu'èra de totes un amic personal.
Lo fons dels Ami de la lengo d'o conten los quasèrns de sesilha de l'associacion, las correspondéncias de mantun membres e los manuscrits literaris d'autors ligats a l'activitat literària occitana parisenca.
Lo fons, en cors d'inventari, compren :
- las letras de Josèp Loubet (1874-1951) e Nicolas Lasserre adreiçadas a Roger Roux
- los quasèrns de sesilha de l'associacion per las annadas 1922, 1923 e de 1938 a 1971
- un dorsièr que conten de fotografias e manuscrits de Baptiste Bonnet
- de manuscrits de Jasmin
- de manuscrits literaris de Nicolas Lasserre
- lo manuscrit de Les Mascs d'Alphonse Tavan
- una seria complèta de la revista la Gazeto loubetenco, dont los numèros pareguts pendent la Primièra Guèrra mondiala
- de manuscrits literaris d'Alfred Moquin-Tandon (1804-1863)
- lo manuscrit de Li Roso de Joseph Loubet
- lo manuscrit de Emé d'Arange de Marius André
- lo dorsièr de trabalh de la Bibliographie occitane de Jean Lesaffre
- Creis
claus
- Datas extrèmas
fin del sègle XIX- 1971
- Lengas representadas dins lo fons
Occitan (provençal, lengadocian, gascon), francés
- Suppòrts representadas :
Manuscrits, obratges imprimits, fotografias
Roger Dufroid (1928-) a fait don en 1998 d'un très important ensemble de fiches manuscrites sur l'histoire de Vienne, fruit de nombreuses années de recherches.
Depuis, ce fonds particulier est une entité essentielle dans le fonds local de la médiathèque : le travail de Roger Dufroid contribue de façon indispensable à la connaissance de l'histoire de Vienne. Le nombre de sujets abordés est digne d'une encyclopédie : rues, généalogies, industries, commerces, associations, monuments, faits divers, arts...etc. Jules Ronjat né à Vienne en 1825 et personnalité viennoise y figure.
Jules Ronjat (1864-1925) avocat à la cour d’appel de Paris, puis au barreau de Vienne majoral du félibrige en 1904, docteur ès-lettres en 1913, est aussi auteur de nombreux articles d’histoire locale avant de devenir un linguiste distingué. Il meurt à Lyon le 16 janvier 1925 et est enterré dans le caveau familial du cimetière de Vienne.
imprimés :
ouvrages de Jules Ronjat et recueil d’articles de Jules Ronjat
61 fiches manuscrites sont consacrées à la bio-bibliographie de Jules Ronjat, relevant en particulier ses publications dans la presse locale.
Occitan, français
- Supports représentés
- Modalités d’entrée
Pour le consulter
- Identifiant du fonds (cotes extrêmes)
fonds Roger Dufroid
inventaire imprimé
Ressources en ligne
Conditions d’utilisation
- Conditions de consultation
Jules Ronjat avocat à la cour d’appel de Paris, puis au barreau de Vienne est l’un des fondateurs de l’Escolo parisenco dóu Felibrige (1894) et de la Ligue de décentralisation (1895) avant de devenir majoral du félibrige en 1904 (Cigalo de Zani). Sous le capouliérat de Pierre Devoluy, il exercera les fonctions de secrétaire général du félibrige de 1902 à 1909. Docteur ès-lettres en 1913, il est obligé de quitter la France en raison de l’origine allemande de sa femme. Il se réfugie alors à Genève où il enseigne de 1915 à 1925 comme privat-docent. Il meurt à Lyon le 16 janvier 1925 et est enterré dans le caveau familial du cimetière de Vienne.
À la mort de Jules Ronjat, sa bibliothèque est cédée par sa veuve à Pierre Devoluy (1862-1932). À la mort de ce dernier, sa veuve, de concert avec Madame Ilse Odier (veuve de Jules Ronjat, épouse en secondes noces de Charles Odier psychanalyste genevois disciple de Freud), ont cédé les manuscrits de Jules Ronjat à la Bibliothèque de la Ville de Genève. Elles rendaient ainsi hommage à la fois à la ville qui avait accueilli Jules Ronjat lors de son exil et à la patrie exaltée par Devoluy, romancier des Cévennes protestantes.
Fonds cédé à la Ville de Genève par Madame Ilse Odier et Madame Veuve Devoluy en 1932.
fonds clos
Manuscrits
Ms Suppl. 1707 : 35 cahiers de notes et documents sur la littérature provençale
Lettres autographes
20 lettres et cartes postales autogr.
Ms fr. 2553, f. 411-418
3 lettres au professeur Eugène Ritter Vienne en Dauphiné, 3 rue des Clercs, 9 avril – 11 mai 1901
1 lettre au même, en occitan, 5 mai 1905
Correspondance mondaine concernant l’invitation aux noces d’argent de Frédéric Mistral.
- invitation de Ritter au grand anniversaire mistralien de 1901 ;
- remerciements pour avoir répondu favorablement à l'invitation
- annonce de l'annulation de la fête, irrévocablement refusée par Mistral lui-même.
Ms fr. 5004, f. 40-59
12 cartes et lettres au professeur Charles Bally,
Vienne, 11 quai du Rhône, 11 octobre 1912 et sans date
Genève, [sans adresse], 11 novembre 1916 – 10 mai 1917
Genève, 9 Florissant, okm 1918, en occitan
Correspondance très spécialisée sur des questions de linguistique
Ms fr. 2535, f. 146-147 (papier de deuil)
2 lettres au professeur Edouard Naville
Genève, 4 chemin Faller, 16 et 21 mars 1918
Correspondance sur un problème de phonétique romane
2 cartes de visite de 1918-1920 (dont une à Marie de Saussure) et deux billets d'octobre 1920 à Max van Berchem.
1911-1920
Occitan, français
0,90 cm
manuscrits
Ms Suppl. 1707
Ms fr. 2553, f. 411-418
Ms fr. 5004, f. 40-59
Ms fr. 2535, f. 146-147
Libre, sur demande le jour même, aux heures d'ouverture de la Bibliothèque de Genève.
Informations sur le site:
Bibliothèque de Genève
Plusieurs possibilités selon l'état du document.
Informations sur le site:
Bibliothèque de Genève
François Joseph Célestin Pascal (1848-1932) est né le 17 mai 1848 dans le village de l’Epine (Hautes-Alpes) au sein d’une famille de cultivateurs. Il rentre au séminaire à Chorgues, avant d’exercer comme vicaire dans plusieurs villages des Hautes-Alpes. En 1888, il devient curé de Méreuil, puis retourne à Gap en qualité d'aumônier du collège puis du Lycée où il restera jusqu’en 1908.
En 1879, il déclare sa volonté de s’engager pour la défense de son parler occitan dans un courrier adressé au majoral Victor Lieutaud. La même année, il publie son premier recueil de poèmes Une nia dou païs qui sera salué par Frédéric Mistral et Joseph Roumanille puis publié l’année suivante dans l’Armana Prouvençau dont il deviendra un collaborateur régulier.
En 1881, il fonde, avec des érudits locaux, la Société d’Études des Hautes-Alpes et l’Escolo de la Mountagno dont il devient le “Cabiscol” (responsable). À la Sainte Estelle de Marseille de la même année, il est élu majoral du félibrige et organise les fêtes du félibrige à Gap en 1882. Il poursuit son œuvre occitane par la traduction de l’Iliado d’Oumero, qui paraîtra en trois tomes entre 1884 à 1892.
Par la suite, il publiera régulièrement des poésies en occitan dans le journal de Gap Le courrier des Alpes, jusqu’à ses dernières publications en 1926. Il meurt à Gap le 24 mars 1932.
Les archives des Hautes-Alpes conservent deux ensembles relatifs à l’œuvre de l’abbé François Pascal.
Le premier d’entre eux est conservé sous la cote 8 J et correspond au Fonds François Pascal. Bien que ce fonds ne soit pas encore inventorié à ce jour il demeure toutefois accessible sur place.
Quatre autres manuscrits de l’abbé François Pascal sont également consultables aux archives des Hautes-Alpes : un Livre du raison du félibrige et trois volumes de Notes sur la grammaire provençale et le félibrige.
- Accroissement
clos
- Dates extrêmes
XIXe-XXe siècles
- Langues représentées dans le fonds
Occitan (provençal), français
- Supports représentés :
Manuscrits
- Identifiant du fonds
8 J
Paul Pons (1910-2003) est né à Digne d’un père catalan-mayorquain et d’une mère gavote le 8 juillet 1910. Après des études au Lycée Gassendi de Digne et à la faculté des Lettres d’Aix, il obtient sa licence en histoire-géographie. Il entre dans l’enseignement en 1929 comme maître d’internat au collège de Cannes, puis à Manosque et enfin à Aix-en-Provence où il retrouve René Jouveau. De 1929 à 1931, il assure la publication mensuelle du journal Lou Gavouot.
D’abord mobilisé en 1939 dans les Alpes, il est rapidement démobilisé suite à la défaite française et rentre enseigner à Valence, puis à Briançon, la Flèche et finalement à Gap. Enseignant en histoire-géographie et en provençal, il milite au début des années 1950 en faveur de la loi Deixonne qui permet l’enseignement des langues régionales.
En 1956, il organise la sainte Estelle de Gap où il est élu majoral du félibrige et en 1961 il participe aux premières rencontres Provence-Piemont à Santo-Lucio de Coumboscuro.
Membre du bureau du Prouvençau à l’Escolo et co-fondateur de l’Unioun Prouvençalo, il en devient président. Il intègre ensuite la Société d’Études des Hautes-Alpes et y publie plusieurs études d’histoire régionale. Bien que retraité en 1970, il continue de préparer les élèves du lycée de Gap aux épreuves de provençal au baccalauréat. Il devient Capoulié du félibrige en 1989 et occupe cette place jusqu’en 1992. Il décède à Gap en 2003.
Le fonds Paul Pons se compose d’un ensemble hétérogène de notes de lectures, brouillons, tirés-à-part, documentation et correspondance. Il se rapporte à des études extérieures aux Hautes-Alpes (notamment Italie et Provence), d’histoire locale (géographie, histoire) et au régionalisme.
Il contient également des dossiers relatifs au félibrige ainsi que la correspondance reçues par Paul Pons.
- Accroissement
clos
- Dates extrêmes
1929-2002
- Langues représentées dans le fonds
Occitan (languedocien, provençal, vivaro-alpin), français, catalan
- Supports représentés :
Monographies imprimées, manuscrits, périodiques, documents iconographiques
- Identifiant du fonds
96 J 1 à 114
- Instruments de recherche disponibles
inventaire imprimé
Éducatrice et conseillère technique et pédagogique nationale d’arts et traditions populaires au sein de l’Éducation Nationale, Marinette Aristow-Journoud est une élève de l’anthropologue et pédagogue Marcel Jousse, qui lança les études sur l’anthropologie du geste.
Tout au long de sa carrière Marinette Aristow-Journoud chercha à mettre en application les travaux de recherche de Marcel Jousse sur le rapport du geste avec les mécanismes de la connaissance et de l’expression. Elle suivit les principes de son professeur en prenant comme base de travail des témoignages oraux, recueillis sur un terrain délimité. C’est notamment dans ce cadre qu’elle réalise des campagnes de collectage sonore et enregistre des événements musicaux.
Don en 1994
Fonds clos
Le fonds Marinette Aristow-Journoud comprend des enregistrements sonores réalisés dans le cadre de son travail de pédagogue. Il est tout d’abord constitué de commentaires, comptines, formulettes ou jeux de doigts enregistrés dans le cadre de l’élaboration de méthodes autour du jeu, du geste et du rythme, à destination des enseignants.
Le fonds contient également des enregistrements issus de stages de collectages organisés à destination de pédagogues sur les territoires du Pays Basque, Bigorre, Couserans, Gévaudan et Rouergue. Pour les territoires pyrénéens, on trouvera également une série de collectages sonores réalisés dans le cadre de missions anthropologiques. Enfin, de nombreux enregistrements et captations de groupes de musique et chanteurs du monde entier ont été réalisés au cours ou pour les besoins de stages pédagogiques autour des musiques, danses et traditions orales.
1956-1970
Français, Occitan (Languedocien, Gascon), Basque mais aussi Suédois, Russe, Kikongo, Arabe et Néerlandais.
36 enregistrements sonores et 14 films, pour une durée totale de 16:25:59.
- Documents sonores
- Documents audiovisuels
Détail de l'inventaire et accès aux documents numérisés sur le portail documentaire du COMDT
Fonds décrit dans le Répertoire national des bibliothèques et fonds documentaires (RNBFD)
Fonds consultable sur place
Reproduction soumise à autorisation