Explorar los documents (11 total)

vignette_22257.jpg
Ad suos compagnones / Antoine de Arena
Arène, Antoine (1500?-1544?)

résumé 

L’intérêt du traité réside d’abord dans le tableau que trace l’auteur de sa propre expérience militaire, d’une part, et, d’autre part, de la vie estudiantine provençale, apparemment marquée par une pratique régulière et assidue de la danse. En effet, le traité d’Arena constitue l’une des sources majeures de notre connaissance des danses du sud de la France à la Renaissance. C’est essentiellement la basse danse qui fait l’objet d’explications détaillées : 59 d’entre elles sont présentées avec 28 chorégraphies différentes, certaines mélodies étant dansées de façon identique. De plus, l’ouvrage propose une riche information sur les branles, et d’une manière plus générale, sur la mesure et les pas de danse. 

Editions

[imatge id=22324]

On suppose que la première édition remonte à 1528. Les différentes éditions présentes dans les collections témoignent du succès considérable de l'oeuvre d’Arène, régulièrement rééditée jusqu’au XVIIIe siècle. 

édition de 1533 : http://www.sudoc.fr/150810334

édition de 1574: http://www.sudoc.fr/099621177

Musée Médard de Lunel :
https://occitanica.eu/items/show/58562

édition de 1631 : http://www.sudoc.fr/167060686

édition de 1648 : http://www.sudoc.fr/167060201

édition de 1649 : http://www.sudoc.fr/167060422

édition de 1670 : http://www.sudoc.fr/155125699

Bibliothèque de Turin :
https://books.google.fr/books?id=z_wPB_yaAOAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ViewAPI&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false

CIRDOC-Mediatèca occitana :
Antonius de Arena, provençalis de Bragardissima villa de Soleriis [Texte imprimé] : Ad suos compagnones qui sunt de persona friantes, bassas dansas et branlos practicantes, nouvellos perquam plurimos mandat, [s.l.], 1670, 1 vol. 191 p. ; 15 cm,
Cote CR-A 8123

édition de 1758 :
http://www.sudoc.fr/159377269
http://www.sudoc.fr/121132803

vignette_22254.JPG
Les Folies du sieur Le Sage de Montpellier (Isaac Despuech)
Despuech, Isaac (1583-1642)

Résumé 

[imatge id=22325]

Vous trouverez ici la version numérisée de l'exemplaire du Fonds Patrimoine de la Médiathèque Emile Zola de Montpellier, Cote C222

Description physique

Dédicace de l'auteur à Monsieur Valat, gouverneur du chasteau de Montferan ; Texte en occitan

Reliure veau XIXe siècle signée Lardière. 

Ex-libris : cachet du fonds Cavalier.

Autres éditions 

Il existerait 252 exemplaires numérotés


Les Folies du sieur Le Sage de Montpellier, A Amsterdam. Suivant la copie de Montpellier : chez Daniel Pain, 1700, 196 p ; in-8, Béziers : CIRDOC - Institut occitan de cultura, Cote CR-A 8081

Les Folies du sieur Le Sage de Montpellier, A Amsterdam. Suivant la copie de Montpellier : chez Daniel Pain, 1700, 196 p ; in-8, Lunel : Musée Médard, Cote LUG 13-2

vignette_11864.jpg
Les Joyeuses Recherches de la langue tolosaine (1578)
Odde de Triors, Claude

Claude Odde de Triors es pas tolosan mas es sortit del Dalfinat, çò qu’explica sens dobte sa curiositat “joiosa” e quasi antropologica abans l’ora pel parlar de las Tolosanas e dels Tolosans al qual es immancablament confrontat coma estudiant dins la capitala de Lengadòc.

Lo contengut 

Lo libròt que publica Odde de Triors es un obratge interessant per mai d'una rason. Sul plan lingüistic, fornís una compilacion de mots e d’expressions, de scènas de vida que nos daissa entreveire la vida populara tolosana del sègle XVI. Balha tanben un inventòri plan complet de la produccion literària tolosana de son temps.

Les Joyeuses Recherches de la langue toulousaineLas joiosas recèrcas de la lenga tolosana ») apareis coma un projecte enciclopedic sus la lenga populara, emportat dins un estíl joiós que revela un legeire atentiu de Rabelais. Odde de Triors reculhís mots, dires,  escaisses dins lo parlar viu del pòble, los definís e los comenta, en los subrecargant de glòsas fantasistas segon lo biais d’un tractat falsament dòcte. Barreja l’occitan, lo francès e lo latin per provocar un jòc de registres destinat a fare rire. 

L’edicion 

Se tròba pas cap de nom d’autor ni mai d’estampaire sus aqueste recuèlh que sembla una edicion clandestina. Es la longa Épître liminaire al començament del libre que nos dona la data de publicacion. Lo nom de l’autor nos es revelat per sos amics que li dedican de verses que lausan son òbra. Lo floron de la pagina de títol permet d’atribuir l'estampatge a l’estampaire tolosan Jacques Colomiez. Los religaires Chambolle-Duru de la segonda mitat del sègle XIX reprenon aquel floron sus la religadura d’aqueste exemplar que proven de las colleccions del CIRDÒC - Mediatèca occitana (CR-A-8137).

vignette_11860.jpg
Les joyeuses recherches de la langue tolosaine (réédition du XIXe)
Odde de Triors, Claude
Brunet, Pierre-Gustave (1805-1896)

Réédition XIXe siècle de l'œuvre occitane de Claude Odde de Triors parue à Toulouse en 1578, sur le modèle rabelaisien.

Vous trouverez le texte numérisé d'après l'exemplaire Res 35533 de la Bibliothèque de l'Arsenal (SCD de Toulouse 1) en cliquant sur ce lien

vignette_11771.jpg
La requeste faicte et baillée par les dames de la Ville de Tolose (1555)
CIRDOC - Institut occitan de cultura

Résumé

La Requeste faicte et baillée par les dames de Toulouse est une des œuvres les plus curieuses de l’imprimé occitan du XVIe siècle, connue par un seul exemplaire conservé. L’ouvrage contient vingt-et-une courtes pièces poétiques en occitan et en français, qui s’inscrivent dans la longue « querelle des femmes » qui anima la première moitié du XVIe siècle en France

Titre original complet

La Requeste faicte & baillée par les Dames de la Ville de Tolose. Aux messieurs maistres & mainteneurs de la gaye scie[n]ce de Rhethorique, au moys de May,...

La Requeste faicte et baillée par les Dames de la Ville de Tolose. Aux messieurs maistres et mainteneurs de la gaye science de Rhethorique, au moys de May, Auquel moys par lesdits seigneurs se adjugent les Fleurs D’or et d’Argent, aux mieux disans, tendent affin qu’elles feussent receues a gaigner ledit Pris. Avec plusieurs sortes de Rithmes en divers lengaiges et sur divers propos, par lesdites Dames de Tolose composées. Ensemble une Epistre en Rithme aussi par icelles faicte et envoyée aux Dames de Paris. Le premier jour de May.

Exemplaires conservés

Le seul exemplaire connu est conservé par la Bibliothèque municipale de Toulouse et provient d’une collection privée (Jean Faure, Toulouse). Il y aurait eu 2 éditions antérieures de l’ouvrage dont celle de 1555 est la seul rescapée (François Pic).

Manuscrit

« La requeste faicte et baillée par les dames de la ville de Tolose aux messieurs maistres et mainteneurs de la gaye science de rhethorique... Imprimé à Tolose, par J. Colomies, 1555 »
Copie manuscrite du XIXe siècle des trois premières pages du recueil  [fol. 166 (17) au fol. 168 (21)]
BU Arsenal Droit lettres Toulouse, Ms 216, fol. 166 (SICD)
 
Ressource numérique
http://www.purl.org/occitanica/4305
images 303-305

Possesseurs

1828 - Payne (vente Londres)
1850 - Potier (libraire)
1850 - Tibulle Desbarreaux-Bernard (Toulouse) [ex libris n°2743]
1945 - B. Galanti (bibliophile)
1997 - Patrick Sourget (libraire Chartres)
2002 - Jean Faure (Toulouse)
2004 - Bibliothèque municipale de Toulouse [Res. D XVI 1205 (3)]

Note de contenu

Le texte de La Requeste met en scène la demande de participation des dames de Toulouse au concours annuel de poésie organisé par le Collège de Rhétorique de la ville (la requête est donnée en première position), en même temps qu’un florilège de pièces censées témoigner de leurs talents.
Au delà du ton « féministe » de quelques textes, les autres relèvent de la satire comique dans lesquels les « dames » signent portraits et contre-portraits des défauts et vices féminins, devenus clichés dans une abondante littérature misogyne de la première moitié du XVIe siècle (controverse connue sus le nom de « Querelle des femmes »).
Le recueil compte 9 pièces en français et 12 en occitan (10 en « lengaige Tolosain », une en « gavatch » et une en « gascon ») : orchestrent l’« effet de polyphonie d’une école poétique en deux idiomes » (Courouau, Gardy).
 
L’ouvrage s’inscrit dans un corpus occitan toulousain dans lequel on relève Las Nomparelhas receptas… et Las Ordonansas et Coustumas del Libre Blanc, œuvres « d’une écriture tout à la fois conforme à l’efflorescence littéraire renaissante française et qui s’en différencie cependant. Les voix féminines, le contrepoint linguistique, sont pour les auteurs autant d’effets de miroir inversé, d’éléments de carnavalisation » (Escudé).

La question des auteur(e)s

La Requeste est une œuvre collective réunissant les pièces  signées de 16 noms féminins (Gabrielle Brunete, Marguerite de bon vouloir, Catherine Fontaine, Françoise Marrie, Glaude Ligoune, Esclarmonde Espinette, Magdaleine princesse, Marie de hault pris, Mondina de Lenvege, Johana Perla, Dona Prouzina Belvengua, Anthonia I., Guillaume Finoy, Andieta Pechayre, Bernarde deu Pin) ou de l’ensemble de leur groupe (les dames de Toulouse) et d’un seul auteur masculin Pierre Trassebot. La Requeste alimentera l’idée mythique d’une « Pléiade toulousaine féminine » construite par Alexandre Du Mège, qui sera réfutée en 1853 par Jean-Baptiste Noulet.

De la controverse des sexes à la controverse des langues

Les objectifs ludiques et polémiques de la guerre des sexes sont doublées par la question linguistique de ce recueil plurilingue : l’occitan domine numériquement, tout en démontrant sa variété face au monolithisme du français. Le dernier poème, le plus long du recueil, prend des accents de manifeste linguistique. Il met en scène les dames toulousaines prenant la parole collectivement pour rédiger une « Epistre en lengaige Tolosain, faicte et composée par les Dames de Tolose, responcive à celle que les Dames de Paris leur avoyent envoyée » dans laquelle elles affirment leur droit à s’exprimer « en nostre bel lengatge » tandis qu’elles moquent l’accent des Parisiennes « car en parlan, semble que machetz Fresas » (car en parlant, il semble que vous mâchiez des fèves) = à l’heure où l’occitan se perd dans les élites, la fiction de l’écriture féminine leur permet d’exprimer sous forme de canular leur nostalgie pour une langue qui n’était pas moins capable que le français d’exprimer les beautés de la poésie.

Édition originale

La Requeste faicte & baillée par les Dames de la Ville de Tolose. Aux messieurs maistres & mainteneurs de la gaye science de Rhethorique, au moys de May,...
Tolosa : Jac. Colomies, 1555, 16 f. (sig. A1-B8) ; 8
[Res. D XVI 1205 (3)]

Le seul exemplaire connu est relié avec :

Las Ordenansas & Coustumas del Libre Blanc, observadas de tota ancianetat, compausadas per las sabias femnas de Tolosa. Et registradas en forma deguda per lor secretary.
Tolosa : Jac. Colomies, 1555, 16 f. (sig. A1-B8) ; 8
[Res. D XVI 1205 (1)]
 
Las nompareilhas Receptas, per fa las Femnas tindentas, rizentas, plasentas, polidas, & bellas. Et aussi per las fa pla cantar, & caminar honestament, & per compas,... Ensemble une Requesta de l'Actor a lencontra de lasditas Femnas.
Tolose : Guyon Boudeville, 1555, 8 f. (sig. A1-B4) ; 4
[Res. D XVI 1205 (2)].

Publication d’extraits commentés

Jean-Baptiste Noulet, De la Prétendue pléiade toulousaine, ou Réfutation de ce qui a été récemment imaginé dans le but d'établir l'existence d'une société littéraire de dames, à Toulouse, au XVIe siècle, Toulouse : impr. de J.-M. Douladoure, 1853.

Édition critique moderne avec traduction et bibliographie

La requeste faicte et baillée par les dames de la ville de Tolose (1555) : textes français et occitans / éd. critique établie par Jean-François Courouau et Philippe Gardy. Toulouse : Presses universitaires du Mirail, 2003.

Postérité

La Requeste et ses œuvres-sœurs constituent les seules oeuvres de création littéraire en occitan de la première moitié du XVIe siècle. Á la fois œuvre en miroir, et œuvre carnavalesque, La Requeste ouvre toutefois le possible d’une renaissance occitane en démontrant que la langue des Toulousains, que les élites abandonnent au même moment, est autant capable d’expression poétique que le français. Toulouse sera un des principaux foyer de cette renaissance avec Pey de Garros puis avec Godolin, stoppée pour un temps par la parenthèse ligueuse.  
La Requeste est « une pierre d’importance dans la compréhension du monde humaniste à Toulouse.
Longtemps introuvable, la Requeste pourra sans nul doute reprendre une place majeure dans l’architecture des tensions de langue, de comportement, d’idées, qui ont fait de Toulouse au milieu du XVIe siècle un lieu capital de l’Europe moderne ». (Pierre Escudé).

Bibliographie

Alexandre Du Mège, « Le Palais de Bernuy ou le Collège Royal de Toulouse », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, III, 1836-1837, p. 10-15.
 
Jean-Baptiste Noulet, De la Prétendue pléiade toulousaine, ou Réfutation de ce qui a été récemment imaginé dans le but d'établir l'existence d'une société littéraire de dames, à Toulouse, au XVIe siècle, Toulouse : impr. de J.-M. Douladoure, 1853. (Extrait des Mémoires de l'Académie impériale des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse).

François Pic, « Ourdenansas et coustumas del Libre Blanc, Nompareilhas receptas..., Requeste faicte et baillée par les Dames de la Ville de Tolose : les tribulations de trois textes toulousains du XVIe siècle ou un cas notoire d'inaccessibilité de la littérature occitane moderne » dans : Études romanes dédiées à la mémoire de Jacques Boisgontier, Montpellier, extrait de la Revue des Langues Romanes, 2000 p. 117-145.

Pierre Escudé, « Redécouverte d’un texte majeur de la Renaissance toulousaine », Annales du Midi, 2004, 116, p. 4000-402,
En ligne
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/anami_0003-4398_2004_num_116_247_2865_t1_0400_0000_2


Ressource numérique
http://numerique.bibliotheque.toulouse.fr/ark:/74899/B315556101_RD16_001205_003

 


Las nompareilhas Receptas, per fa las Femnas tindentas, rizentas, plasentas, polidas, & bellas. Et aussi per las fa pla cantar, & caminar honestament, & per compas,... Ensemble une Requesta de l'Actor a lencontra de lasditas Femnas.
vignette_11727.jpg
Las Ordenansas et coustumas del Libre blanc
Las Ordenansas & Coustumas del Libre Blanc, observadas de tota ancianetat, compausadas per las sabias femnas de Tolosa. Et registradas en forma deguda per lor secretary.
vignette_11707.jpg
Las Nonpareilhas receptas per far las femnas tindentas, risentas, plasentas... (réedition du XIXe)
Noulet, Jean-Baptiste (1802-1890)
vignette_5162.jpg
"Montaigne Occitan" par Fausta Garavini
Garavini, Fausta
Bedel, Amic. Metteur en scène ou réalisateur

Fausta Garavini es doctora en literatura francesa e occitana, traductritz e escrivana. 

En abril de 2013, Fausta Garavini foguèt convidada per l’Universitat de Tolosa-II Le Mirail a donar una conferéncia sus la lenga occitana dins Michel de Montaigne. Aquesta conferéncia es disponible aicí e son article scientfic es disponible sus Occitanica

Montaigne es al rescontre de tres lengas : lo latin, lo francès e l’occitan. 
Como Robert Lafont, Fausta Garavini se questiona sus la situation lingüistica e estilistica de l’òbra de Montaigne. Somet a una critica explicativa la celèbra frasa de Montaigne : “Que le gascon y aille si le français ne peut y aller”.

sus 2